Le syndrome de la machine à coudre !

30 décembre 2011

Il faut toujours se méfier des magasins de tissus ! On y entre innocemment pour chercher de quoi faire un gros pouf moelleux pour sa fille (ce que l'on trouve) et on en ressort avec de quoi se faire aussi un immense couvre-lit ! Il faut dire que les gérants savent ce qu'ils font : un tissu d'ameublement à 2 euro le mètre en 150 de large qui peut résister ?

Pas moi à l'évidence. Il faut dire pour ma décharge que j'ai acheté il y a près de deux ans un grand lit pour en finir avec le micro truc d'enfant que je pouvais à peine caser dans mon appartement parisien et dans lequel j'étais à l'étroit comme tout le monde peut s'en douter et je n'avais toujours pas habillé la chose !

C'est tout de même plus élégant de rentrer dans une chambre ou le lit est recouvert d'un très beau couvre-pieds.

Je craquais donc pour un satin noir orné d'arabesques argentées. Quelques jours me furent nécessaires pour que je décide de me mettre à la couture. Allez donc piquer des épingles dans un tissu noir dans la pénombre de cet hiver naissant... Enfin voilà qui est fait, j'ai cousu mes « volants » sur les cotés.

Oui mais mon lit néo-breton est orné d'un système de panneaux garnis de fuseaux amovibles qui permet d'intégrer le tissu de la pièce au mobilier (l'armoire est pourvue du même ingénieux système). Il était garni d'un reps couleur vieux rose, une horreur que je n'avais pas eu le courage d'enlever - contrairement à l'armoire qui n'a plus aucun tissu -je me souviens aujourd'hui pourquoi : il faut carrément défaire tout le sommier (là, seule, j'abdique) mais j'ai quand même pu garnir la tête de lit d'un morceau du rideaux de ma boutique en velours gris qui est, vous en conviendrez, du plus bel effet avec mes arabesques argentées... le pied du lit attendra de meilleurs jours !